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L'EST RÉPUBLICAIN
LE TROISIÈME MONDE
Article de presse

Avec la projection, hier au Colisée de Bar-Le-Duc, du documentaire Le Troisième Monde, Sébastien Lefebvre et ses partenaires bouclent en apothéose leur formidable aventure.

Le célèbre navigateur français Jo Le Guen était annoncé hier soir au Colisée de Bar-Le-Duc pour soutenir la projection du documentaire consacré à l’aventure du rameur meusien Sébastien Lefebvre et de son équipier Jeremy Hinton. Il n’a malheureusement pas pu se déplacer de Nantes ou un train lui aurait pourtant permis de rallier la Meuse aux alentours de 18h45. Tant pis !

Une absence qui n’enlève rien au fabuleux destin du Sammiellois Sébastien Lefebvre, 27 ans, qui a un jour décidé de traverser l’océan atlantique à la rame dans le cadre d’une course intitulée « Rowing race Challenge » à bord du Madine Meuse Lorraine, du port de San Sebastian de la Gomera aux Canaries à la Barbade.

Partis le 23 octobre 2003, Sébastien Lefebvre et son équipier Jeremy Hinton, marin anglais de 23 ans ayant remplacé au pied levé Grégory, lequel a préféré renoncer à la course après seulement trois jours de navigation, auront mis exactement 92 jours pour rallier les 5200 Km les séparants des Caraibes.

« Faire confiance au destin »

Ce défi sportif n’aurait sans doute pu avoir lieu sans le partenariat du Conseil Général de la Meuse qui a soutenu le projet, avec la région Lorraine et le Lac de Madine. Sur les plans matériel financier et humain. Parallèlement, un défi scolaire intitulé « une vue sur mer » s’est mis en place en mobilisant quatre collèges du département. Il s’agissait pour les collègiens de mettre en ligne sur le site du conseil général un jeu-concours sur le thème du respect de la nature et de l’environnement. Enfin, les deux rameurs durant leur épopée, s’efforçaient de répondre par satellite interposé aux questions de plusieurs enfants hospitalisés dans les établissements de palavas-les-Flots, Montpellier, Grenoble. De cette aventure hors du commun il reste une multitude de souvenirs bien sur, comme ces rencontres avec des baleines et des tortues, mais aussi des images vidéos tournées par le duo en plein océan. Une histoire qui n’a pas laissé indifférent Steve Moreau, futur producteur du documentaire de 52 minutes Le Troisième monde. « J’ai rencontré Sébastien quinze jours après son arrivée à la Barbade. Ses défis m’ont passionné avec lui en parlant de la rencontre humaine entre deux hommes qui ne se connaissaient pas. J’ai voulu partager cette leçon de vie, cette faculté de faire confiance au destin » témoigne le technicien qui a déjà œuvré sur de nombreux longs-métrages de comme Le diner de cons, Astérix et Obélix contre César, Jeanne d’Arc, Vatel, Le Pacte des loups ou encore Le Placard, Tais-Toi et Brice de Nice.

Une pluie de références pour cet expert en images de 32 ans qui a tourné deux journées de 10h00 avec les deux rameurs assorties de 110 questions à chacun. En sélection pour être en compétition dans une cinquantaine de festivals à travers la planète, Le Troisième Monde a déjà reçu deux récompenses, en mai 2005 le prix « Grand Goldie Film Award » du festival de Palatka en Floride et celui du Festival International du film indépendant de Théssalonique en Grèce.

Un excellent investissement en terme d’image publicitaire pour la Meuse qui pourrait s’afficher, prochainement sur les écrans du monde entier.

 

Nicolas Galmiche

Le Troisième monde L’Est Républicain du vendredi 24 juin 2005

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